Institutionnaliser l'hybridation pour favoriser l'égalité des chances de réussite dans un établissement d'enseignement supérieur
Diana Griffoulieres  1@  
1 : CHU de Québec–Université Laval

De nombreuses études confirment les bénéfices de la pédagogie hybride pour répondre efficacement aux différents besoins et aux attentes des étudiants. Les formations hybrides se multiplient dans l'enseignement supérieur, mais souvent, ces dispositifs ne s'inscrivent pas dans un contexte institutionnel puisque ce sont des initiatives de certains enseignants qui souhaitent améliorer leurs pratiques pédagogiques. Inspirée par les exemples réussis en interne et dans d'autres établissements, l'EPF école d'ingénieurs a inscrit dès 2018 l'enseignement hybride dans les objectifs stratégiques de l'école. Il a été généralisé à l'ensemble des enseignements (environ 2 500 étudiants sur trois campus) avec le ratio 20% d'activités asynchrones pour 80% d'activités synchrones à la rentrée 2020. Plusieurs stratégies et ressources destinées aux enseignants et aux étudiants ont été mises en place pour accompagner ce dispositif. Quatre ans plus tard nous essayons de tirer des leçons de cette expérimentation. Comment le passage à l'hybridation a influencé la posture de l'enseignant et sa pratique pédagogique après quatre années d'exercice ? Quels types des dispositifs hybrides ont été implémentés par le corps enseignant ? Du côté des étudiants, est-ce que l'approche pédagogique hybride est comprise et partagée comme étant bénéfique ? Les résultats de cette étude offrent des pistes de réflexion et considérations importantes sur l'institutionnalisation de l'hybridation à grande échelle.


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