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Les étudiants en première année en pharmacie et sciences biomédicales (FASB1) sont confrontés à des difficultés importantes pour réussir leur examen de physique, en particulier compte tenu de l'absence d'examen ou concours d'entrée pour ces filières en Belgique. Dans le but d'adresser ces difficultés, nous avons élaboré un dispositif composé de 18 ateliers de formation en physique. Ces ateliers ont pour objectif d'agir sur divers facteurs de réussite [1] tels que la maîtrise des prérequis, la motivation, la compréhension des concepts clés, les compétences de résolution de problèmes complexes, le sentiment d'efficacité personnelle (SEP), et l'autorégulation de l'apprentissage, le tout dans le but d'aider les étudiants à réussir leur examen de physique.
Notre public cible est constitué de 760 étudiants en première année de pharmacie et sciences biomédicales, caractérisés par une grande diversité. Parmi eux, 62% sont nés en Belgique, 16% dans l'UE (sauf Belgique) et 22% hors UE (56 pays représentés). De plus, 22% de ces étudiants possèdent un diplôme secondaire étranger, tandis que 2% présentent un profil spécifique, englobant des sportifs ou artiste de haut niveau, des étudiants entrepreneurs, ainsi que des étudiants porteurs d'un handicap, de maladies graves ou de troubles divers. La communication sur les ateliers de physique a été étendue, utilisant des annonces par e-mail et en auditoires pour atteindre le plus grand nombre d'étudiants possible.
Chaque atelier, axé sur un chapitre spécifique de la matière, a été structuré en trois parties distinctes. Tout d'abord, une partie rappel de cours visait à fournir les ressources nécessaires à la réalisation des exercices afin d'améliorer le SEP des étudiants. Ensuite, une partie exercices encourageait les étudiants à travailler en binôme dans le cadre d'une pédagogie active. Enfin, une partie feedback impliquait la résolution des exercices au tableau par des étudiants volontaires, mettant l'accent sur les concepts clés, la méthodologie de résolution et l'interprétation des exigences de l'exercice. L'animateur encourageait également l'utilisation de la métacognition pour améliorer la stratégie de travail des participants et favoriser leur autonomie [2].
Au total, 18 ateliers ont été organisés, pour 217 étudiants, chaque atelier accueillant jusqu'à 35 participants. Cette configuration a offert aux étudiants un espace supplémentaire pour s'exprimer. La diversité du public d'origine s'est reflétée dans celui des ateliers, avec 27% de participants nés hors UE, 19% en UE et 54% en Belgique (30 Pays représentés). De plus, 24% des participants avaient un diplôme secondaire étranger, et 2% étaient caractérisés par un profil spécifique. Ces chiffres illustrent l'efficacité de notre communication.
Environ 27% des 217 participants ont répondu à une enquête de satisfaction. 97% des participants à l'enquête ont jugé les ateliers utiles, 88% ont estimé une meilleure compréhension des concepts, et 97% ont pris conscience de leurs lacunes. Les commentaires ont souligné l'efficacité des explications et du feedback fournis, en particulier pour aborder les problèmes complexes.
L'analyse du taux de réussite des étudiants présents au moins trois fois aux ateliers (42% des participants N=91) a révélé un taux de 21%, comparé à 9% pour l'ensemble de la cohorte. Bien que ces résultats suggèrent un impact positif des ateliers sur la réussite, il est important de noter que la réussite est multifactorielle. Il serait donc difficile d'attribuer ces résultats exclusivement aux ateliers
En conclusion, les ateliers ont prouvé leur efficacité, mais la nécessité d'une attention continue aux besoins des étudiants FASB1 persiste. Les plans futurs incluent la poursuite des ateliers avec un accent accru sur l'accompagnement personnalisé des étudiants, reconnaissant ainsi la diversité de leur profil.
