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Panorama et subjectivations des parcours universitaires : le cas d'une université de province.
Sandra Cadiou  1, 2, 3, 4@  , Chloé Fonteneau  5@  , Melanie Mangou  5@  , Clemence Morineau  5@  , Teo Vrignaud  5@  , Pauline Léger  6@  
1 : Sandra Cadiou
laboratoire EFTS, toulouse UT2J, LIRFE
2 : Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche sur les questions vives en Formation et en Education
Université Catholique de l'Ouest, laboratoire EFTS, toulouse UT2J
3 : Education, Formation, Travail, Savoirs
École Nationale Supérieure de Formation de l'Enseignement Agricole de Toulouse-Auzeville, Université Toulouse Jean Jaurès, Université Toulouse - Jean Jaurès
4 : Centre de recherche Humanités et Sociétés
Université Catholique de l'Ouest
5 : UCO NIORT
UCO NIORT
6 : UCO NIORT
UCO NIORT

 

1. Introduction

La France accroit de façon régulière son niveau de formation ( Insee, 2020) et l'université n'est pas en reste, qui accueille des bacheliers de l'enseignement général, technique, professionnel et des personnes en reprise d'étude (Vertongen, 2009). Cette ouverture implique une hétérogénéité des formations des étudiants et ce faisant, des vécus individuels traversant des facilités ou difficultés propres à chacun (axe 5).

C'est cette dimension qui interroge notre groupe de recherche. Nous sommes une « pépinière de recherche en clinique d'orientation psychanalytique » (Carnus & Terrisse, 2013 ) composée d'un maitre de conférence en sciences de l'éducation et de 5 étudiants en sciences de l'éducation qui investiguons la façon dont les étudiants de notre campus de province vivent leur parcours universitaire.

2. Méthode

Nous dressons dans un premier temps un panorama du public accueilli dans une approche quantitative : parcours d'enseignement avant l'entrée à l'université, provenance géographique, type d'aide proposée ( tutorat, soutien en demi-groupes) ... et ensuite présentons trois constructions de cas dans une approche qualitative: un étudiant issu du bac pro, un étudiant issu d'un bac général et un étudiant issu d'un parcours de réorientation. Les cas rendent compte de la logique intime et singulière du sujet en s'appuyant sur une analyse du discours d'entretien semi-dirigée.

La singularité de notre position est un élément méthodique important : l'analyse du contretransfert au coeur de l'entretien (Devereux, 1980/1994) et la participation au terrain relèvent d'une recherche émancipatrice ( Verrier, 2016).

3. Résultats

Nous rendons compte de la réalité d'un site universitaire de province au travers d'une approche quantitative tout en apportant un focus sur trois profils contrastés dévoilant ainsi la logique de subjectivation de chacun entre atouts/difficultés et contexte d'apprentissage/ formes d'appui qui aident ou font entrave à une réussite.

4. Discussion

Notre discussion ouvre sur un éclairage des mécanismes à l'œuvre dans la subjectivation des parcours et des buts poursuivis par les étudiants. Cela offre de surcroît des pistes de remédiation et d'amélioration des formes universitaires mise en place.


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